[Titanium Balls S02] the Skull Loop

Ça va être un peu long, mais vous l'avez bien cherché.

Quelques jours avant le 29 juillet
J'apprends  que finalement je peux me libérer (garde d'enfant toussa), le vendredi 29 plutôt que le samedi 30. « Du coup », l'idée de pointer le bout de mon nez chez Charles fait son chemin (assez vite faut bien le reconnaître). Je dois pouvoir rouler toute la journée avec pause thé chez le pote à La Châtre.

Un petit week-end en Indre-et-Loire avec les railledeurs de l'enfer, ça me tente bien, d'autant qu'après faudrait faire escale au sud de Bordeaux début août, ça pourrait faire un petite boucle sympa surtout si je passe voir le copain au milieu des Hautes-Pyrénées  

Bon après, « est-ce bien raisonnable » de partir avec la S1 :

Non, sûrement pas, je prépare donc un sac à dos avec 5 T-shirt/caleçon/cho7, brosse à dents, 1 short, 1 paire de nu-pied et GO !

Bon, ça va être « roots » : pas de sacoches de réservoir, uniquement ma cervelle pour mémoriser les points de passages. Ça promet quelques arrêts à sortir mon téléphone pour checker les directions, surtout en fin de journée... mébon.

Vendredi 29 juillet


La dernière fois que je suis « monté » à La Châtre j'avais fait escale à la Bourboule pour dormir, là je vais y aller en une fois et continuer jusqu'à Samur, donc première résolution : Autoroute jusqu'à Clermont Nord :



La portion à 110 (virages « dangereux ») autour de Thiers et sympa et la descente vers le plateau permet d'avoir une belle vue sur la chaîne des Puy. Halte à l'aire de Manzat et sa vue sur le Puy-de-Dôme.


Il est environ 13h, en plain « chassé/croisé », l'aire est archi bondée, je traîne. pas. Je traverse les Combrailles vers le Nord-ouest, des petites routes roulantes bien  viroleuses, très  sympas. La route passe bien au sud de Montluçon et remonte vers La Châtre, ça devient bien droit, un peu valonné mais bien droit.

Pause à La Châtre pour papotage/thé/gateaux. Une bonne heure...

Redémarrage vers l'ouest, Argenton s/ Creuse, Le Blanc, grande portion sans virage pendant une soixantaine de bornes, le long de la Creuse, il paraît que c'est le parc naturel de la Brenne. Bon...

À Le Blanc super route qui remonte Nord, Nord/Ouest, le long de la Creuse, La Roche Posay, Descartes. J'oblique plein Ouest pour traversée l'A10, et trouver un route qui longe la Vienne (la Creuse se jette dedans iparè).  La D18 file vers Chinon par la rive gauche.  


Il est 19h30, j'en ai qu'un le plus. Pause sur la petite place de Chinon.


Comme je suis gourmand, je me dis que rejoindre la Loire c'est mieux de prendre la direction de Bourgueil de rejoindre Saumur par Candes-St-Martin, au confluent Vienne/Loire :


Il commence à se faire tard et le mode « pas de GPS, tout dans la tête » montre clairement ses limites à ce rond point, où je pensais quand même trouver la direction de Doué :

J'avoue que toutes ces villes (dont je connais le nom) me laisse perplexe quant à la direction à prendre. Après check sur le téléphone, je file vers Doué, dans le centre ville duquel je me paume aussi, je finis par trouver la direction des Verchers grâce à l'aide d'un autochtone qui me dit « à droite, puis à gauche puis au stop, à droite
et après la boulanger à gauche » ou un truc dans le genre.

Arrivée chez Skull entre 21h30 et 22h, une haie d'honneur des 80 participants déjà présents, avec flambeaux, bisous, et arrosage au champagne comme c'est la coutume.

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VIncent

30 juillet

Comme déjà raconté dans un autre post, le samedi on a déjà essayé de se lever, on s'est baladé et on a vu rouler des antiquités et en rentrant le soir certains ont souhaité préparé la séance de travaux pratiques du lendemain à savoir « change ta courroie sur ta XB »

31 juillet

Séance de travaux pratiques terminée avec succès, on se dirige vers le restau pour y manger de succulentes fouées. Certains s'exercent pour la séance de travaux dirigés « je fais tomber ma XB en manoeuvre lente » puis nous migrons vers Puy-Notre-Dame pour revoir les mamies rouer :

Manu me propose de m'héberger chez lui près d'Angoulême, on se donne rendez-vous en se disant qu'il sera sympa de partir vers trois heures et demi, sept heures moins le quart. Le trajet est peaufiné par Manu, qui connaît cette région comme le dessous de la selle de sa X :
On quitte la région par des petites routes, Manu tient à me faire passer à proximté de Sainte-Verge  (un village qu'affectionne particulièrement sa femme, me confiait-il en sirotant son génépi) :

La route entre Thouars est Partenay est large et rectiligne, on se fait chier not'race :

Puis l'itinéraire concocté par mon hôte emprunte des petites routes blanche de campagnes, Manu envoie du lourd sur sa mob, la S1 me rebondit sur les revêtements en mauvais état et défonce le derche  :


Je me hisse au niveau de la X et fais signe qu'il me faut ravitailler le petit réservoir de la bombinette. Manu me regarde et lève le doigt l'air de dire « j'ai ce qu'il te faut », on s'arrête environ 200m plus loin à une station pour une petite pause une soixante de bornes avant Angoulême :

Arrivée, somme toute assez tard chez Manu, petit dîner improvisé, concocté par madame, visite de l'incroyable antre mécanique, papotage et dodo bien mérité. Bref, délicieux accueil, bienveillance et simplicité. Merci encore Manu  

Demain je file vers Mimizan.

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Vincent

lundi 1er août

Manu me prodigue quelques conseils avisés pour rejoindre l'atlantique. J'ai envie de passer par le bac à Royan :
Parmi les conseils, il y a « arrête-toi boire un verre à Talmont ». Je pars donc des faubourgs sud d'Angoulême par de petites départementales virolantes et vallonées, un superbe début de journée qui me met en joie :

Blanzac, Barbezieux Saint-Hilaire, Jonzac, je traverse l'autoroute Aquitaine et je découvre la Gironde au niveau de Montage-sur-Girone, magnifique endroit :
La route qui va vers Talmont et Royan serpente au dessus de la Gironde dans un air qui devient soudain très frais :


Pause repas à Talmont (étiqueté plus beau village de France) :


Je reprends la route vers Royans, la circulation se densifie, je trouve la route du Bac : .
Sur le bac, je check la route :
Je profite de n'avoir que deux roues pour m'extirper du flot de voiture qui sort du ferry. Je remonte une longue file de voitures sur cette route qui descend vers Soulac, et m'arrête à la hauteur d'un gars qui tire une (très vieille) voiture de course sur une remorque. J'interpelle le conducteur :
« - vous êtiez au Puy-Notre-Dame ?
- oui !
- ... ah ! ... patati patata.. et c'est quoi cette magnifique voiture ?
- ça c'est une Riley
- ok...patati-patala... bon bah bonne route
»
J'adore

Au cours d'une des pauses pour me soulager le fondement qui subit les assauts de cette moto furieuse, je me dis que filer vers l'ouest au niveau de Carcans pour voir la tronche des lacs et puis descdendre vers Lacanau est sûrement une bonne idée. Je rejoins Lacanau-Plage et pose la moto à la plage du « Lion ». :


Il est 18h je reprends la route et vais progressivement entrer dans le calvaire de la journée : la traversée du bassin d'Arcachon (non, pas à la nage les gars, je roule en mob, je vous le rappelle) : .
Vu que je découvre la région, je ne m'étais pas rendu compte à quel point le coin est dense au niveau urbain, j'ai dû traverser 753 ronds points, 1874 ralentisseurs, autant de zone 30, tout ça en plein « cagnard ». L'enfer. Si bien qu'arrivé au bout du bassin, le panneau « Arcachon par Autoroute » me procure un profond soulagement. De courte durée.

Mon idée première était de passer le long de la dune du Pyla. Je vous passe les deux arrêts aux sorties de la voie rapide pour vérifier mon chemin (pas de GPS, fatigue de la fin de journée toussa), je fins par trouver le chemin de la Dune. Pour me retrouver coincé à un rond-point avec gars qui me dit « c'est fermé monsieur, passez par Sanguinet ». Aucun panneau indiquant la coupure la route, nulle part. Sauf à l'endroit où la route est coupée

Je fais donc demi-tour, et je vous avoue que les derniers 60 kilomètres jusqu'à Mimizan furent trèèèèès longs, sur ces graaaaaaaaaaaaaaaades portions de route droooooooooooites, le long de forêt d'épineux. Pause au bord de l'étang de Biscarosse-Parentis, il est tard (21h), j'en ai (une nouvelle fois) qu'un le plus : .

J'arrive au camping à Aureilhan et je pose la moto pour quelques jours.

2 août au 5 août

Pause tourisme/plage autour de Mimizan. Pas de moto, sauf le vendredi, petit tour dans la région à la recherche de route pittoresques et non rectilignes. La route de Biscarosse qui remonte vers la Dune était fermée également, ainsi qu'une superbe route dans la dune vers la plage de Lespecier :


Fait notable : à la station service une personne tourne autour de la moto, s'approche d'un air circonspect : « c'est une bioule ça, non ? ». Après 15, 20mn de bavardage, le gars me dit que « demain » il y a « les journées coyottes » à Nogaro. Je dois filer le lendemain pour Tarbes, hop on s'arrêtera à Nogaro, vendu. Avec un peu de chance, vu que c'est dans le Gers, on pourra manger du canard grillé

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Vincent

Samedi 6 août

Départ pour Tarbes, avec Mont-de-Marsan dans le viseur puis Nogaro :

Après plusieurs jours dans les Landes, ça fait du bien de voir le paysage se transformer, la végétation changée... et de sortir de cet enfer pour motard du massif central que je suis.  Le contournement de Mont-de-Marsan par la rocade est une fil de voiture continue sur plusieurs kilomètres (on est un samedi de début août).  Je choisis quelques routes jaunes pour rejoindre Nogaro, en merdoyant un peu faute d'avoir préparé l'itinéraire avec assez d'attention :

On regarde quelques sessions (il fait très très chaud) et on se balade un peu sur le circuit :


Derniers petits tournicotages autour de Marciac puis je rejoins la route de Tarbes à Maubourguet qui descend plein Sud.  

Petits casse-tête de fin de journée. Je mets le GPS de mon téléphone en mode audio dans une oreillette sous la casque pour atteindre le airbi-haine-bi sans arrachage de cheveux. Murphy ne tarde pas à pointer le bout de son nez : « Le centre de Tarbes est piéton les (premiers?) samedi du mois jusqu'à 19h30 ». Bon, le jet-paix-esse, lui il le sait pas, le petit biquet. Je finis pas rentrer dans l'hypercentre en poussant la moto sur quelques centaines de mètres histoire d'être discret (paske bon, le white-brozeur, c'est pas un parangon de discrétion). Je cumule ça avec une méprise (des yeux de 53 ans, toussa) entre la rue à atteindre et une place qui porte le même nom, le GPS qui te dit « vous êtres arrivés » alors que la place en question (celle qui n'est pas ta destination) est de l'autre côté d'un immeuble, bref... arrivée difficile dans le centre de Tarbes

Encore une vache de boucle à ton compteur !

J'ai testé le parc de la Brenne le WE dernier, en effet c'est à mourir.... pask' y'avait des panneaux "chasse en cours" et de mecs rougeauds avec des gilets orange fluo.
Là, j'ai flippé à l'idée de me faire canarder au milieu de nulle part !!

Bravo LoZ,

gromf69 a écrit:

Encore une vache de boucle à ton compteur !

Et encore tapavu la suite

Bon pis sur la Brenne, je veux pas me fâcher avec les locaux, je suis sûr qu'il doit y avoir des petites routes sympathiques entres tous ces étangs qu'on voit sur la carte

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Vincent

Dimanche 7 août

Incursion dans les Pyrénées :
La veille, la recherche d'un lieu pour dormir dans la zone me fait aboutir à la stations de Cauterets que je ne connais pas. Pour y parvenir, je dessine un itinéraire qui part d'abord un peu vers l'ouest pour revenir par les cols d'Aubisque (que je n'avais vu que sous dans le brouillard l'année dernière) et la magnifique route de ce dernier jusqu'au Soulor :

Depuis Tarbes, on voit déjà la chaîne des Pyrénées,  je prends la route de Lourdes puis oblique vers l'ouest au niveau de l'aéroport :
Les routes commencent tout doucement à devenir des routes « à moto » et  je suis ravi à l'idée de rouler enfin quelques jours dans des zones  montagneuses.

À Arudy, j'emprunte une micro-route qui déconce le fût d'sa mèrrr jusqu'à Asasp, ensuite plein Sud, puis très jolie petites routes plein Est par le premier col de la journée, le col de Marie Blanque :

Je rejoins ensuite la route qui descend de Pau vers l'Espagne par le col du Pourtalet. J'avais dans l'idée d'y monter juste pour passer mon nez en Espagne mais je reste raisonnable et m'en tiens au parcours initial : au niveau de Lauruns on grimpe à la Gourette et au col d'Aubisque :

Le même vu de la route qui monte au Soulor :

À l'aubisque je propose à un cyliste de le prendre en photo devant le panneau du col. Il me dit qu'il vient des « s'pans d'elle ». Ah ok, je réponds en faisant celui qui sait de quoi il parle et je regarde ensuite la carte. C'est  « Spandelles » le nom du col, caché sur une micro-route blanche. Cool, vendu ! Au Soulor, il faut plonger au fond d'une vallée, puis remonter vers ce col :


Au passage j'envoie cette photo à mon pote de La Châtre (au pays des routes droites), juste pour l'énerver un peu  


Des Spandelles, on redescend sur Argelès-Gazost, puis la route rejoint Cauterets par une belle vallée avec gorge. Dodo à Cauterets :

Lundi 8 août

Ayant envoyé la veille un petit message sibyllin à mon pote lui disant que j'étais dans la région, je lui donne rendez-vous au col d'Aspin. L'itinéraire concocté est en gros ça :
Bon j'avoue que pour la fin, mon guide local était devant ça m'a bien aidé, en plus il a pu mettre mon sac à dos dans son  taupe-caisse, ça a soulagé mon dos.

Le matin, je vais jeter un oeil au « Pont d'Espagne » mais je fais demi-tour à l 'entrée du parking payant. De toutes manières ça doit être le genre de coin à faire à pied en prenant le temps. Je redescend donc vers les Gorges de Luz, super agréable même si c'est pas mal chargé en voitures, Luz-St-Sauveur et route du cirque de Gavarnie. Comme j'aime l'atypique, pour pas faire  comme tout le monde, je quitte la route de Gavarnie pour aller au fond du cirque de Troumouse, par une petite route blanche et rouge (il en faut au moins une par road-trip   ) :


Bon idéalement à cet endroit, faudrait soit marcher jusqu'au cirque à proprement parler, soit prendre un petit train à payer en liquide avec le premier distributeur de carte bleu situé à 1h en véhicule motorisé. De toutes façon je suis un railledeure, chui pas là pour faire de la rando, merde...

La route est en cul de sac, je repère une autre route qui monte au Barrage de Gloriettes, je vais voir à quoi ça ressemble :  


Retour vers Luz-St-Sauveur pour prendre la route du Tourmalet, pause à Barrèges pour casser la croute (oeufs à la ventrèche,  un mot de plus à mon vocabulaire culinaire) :

C'est toujours aussi beau de monter au Tourmalet :


Redescente sur La Mongie puis montée au Col d'Aspin où je trouve mon pote :


Là aussi, je découvre l'endroit qui était sous une épaisse couche de brouillard l'année dernière (le pic du Midi de Bigorre sur la 2e) :

Je suggère la vague idée de boucle que j'avais dans la tête. Je n'ai pas à expliquer deux fois, le pote qui connaît bien le pays prends les devant, on vise le col de Beyerède (avec une route à peine goudronnée) :
puis redescente sur la vallée de la neste d'Aure, on jardine un peu autour de StBertrand de Comminges, en regardant la tronche de la plaque d'immat. de la bombinette, je me dis que là, franchement en  cas de contrôle, je risque de ramasser. Donc je cherche les nord-au-tôt et autre, coup de bol, « oui môsieu, on peut vous le faire toute suite, si vous passez maintenan. Vous voulez quoi comme numéro 31 ou 65 ? » :



Après  cette interlude on monte vers  Port de Balès qui est un des cols les plus beaux de ce coin :


Redescente vers Luchon par la valleé de l'oueil, col de Peyresourdre & Altiport (ici vu du col d'Azet) :  

Et  Col d'Azet :

Et on rentre parce que quand même.. il est 19h30 et demain j'ai encore un peu de route

Merci Loz !
partage et sympathie

LoZ a écrit:

gromf69 a écrit:

Encore une vache de boucle à ton compteur !  

Et encore tapavu la suite

aaaah l'enfoir# !!!!
Tagle....

Sympa ce petit périple ....

et tout ça avec le S1 ... mes respects a ton fessier ...

Seiya a écrit:

et tout ça avec le S1 ... mes respects a ton fessier ...

Et encore, comme je l'indique dans le titre, je te raconte pas les bas de mes thurnes.

--
Vincent

LoZ a écrit:

Seiya a écrit:

et tout ça avec le S1 ... mes respects a ton fessier ...

Et encore, comme je l'indique dans le titre, je te raconte pas les bas de mes thurnes.

--
Vincent

Mardi 9 août

Il faut quitter les pyrénées, objectif visé : Lavelanet (connai pô).

Je quitte donc la vallée d'Aure par le col de Peyresourdre (ceux qui suivent sauront qu'on y est passé la veille, mais on ne s'en lasse pas). Là c'est la vallée de Louron (?) vue depuis la route qui monte à l'altiport  

Et là, au loin la route qui monte au col :

Ça fait un moment que je voulais monter à Superbagnères au dessus de Luchon (il paraît que c'est comme ça que les locaux appellent « Bagnères-de-Luchon »). Il devrait y avoir une super vue :


Ensuite faut trouver une « trajectoire » pour passer au dessus de Pyrénées :

Donc, micro-incursion en Espagne par le col du Portillon (qu'on voit clairement sur la photo du milieu ci-dessus).  Puis on remonte un peu vers le Nord, pour chercher le col de Menté et le col de Portet d'Aspet.  Mais avant, ravitaillement, je fais la queue derrière un hollandais pratiquement aussi chargé que moi :
Petite attente en dessous du col de Portet d'Aspet :

Je tournicote en passant par Castillon-en-Couserans où je mange un morceau, puis :

Le col de la Core, très beau et très sauvage :  
Puis Oust (ouais c'est bon j'ai compris j'me casse) et la vallée du Garbet :

À Aulus-les-Bains au fond la vallée on peut monter au col d'Agnès, gros kiff :



Bonne pause au col, il est environ 17h. En repartant,  juste en encore un petit col :  le Port de Lers magnifique aussi, au milieu de nulle part, puis descente très très pentu sur Vicdessos et Tarascon-sur-Ariège. Back to civilization. Je remonte l'Arriège par la rive droite, m'arrête à un panneau « pont du Diable » (j'aime bien, c'est souvent des endroits un peu escarpés avec une légende locale)  :

Pour finir, grosse départemental bien large, plein Est jusqu'à Lavelanet. Mangeage et dormation bien mérités.

Mercredi 10 août

Let's move to the Cavalerie (oui dans le Larzac) en passant par le Haut Languedoc, la Montagne Noire, les Monts de l'Espinouse (je fais le malin avec le nom des massifs)  :

En partant le matin de Lavelanet mon hôte me conseille une petite halte à Mirepoix, j'y vais en faisant un crochet vers le chateau de Montségur (chateau cathare) :

Ensuite, j'évite Carcassonne (et toutes les grandes villes quand je me balade à moto, autant que faire se peut) par le nord-ouest et pour rejoindre la route de Mazamet.  Après Mirepoix, je m'arrête sur le bas-côté pour dire au revoir aux Pyrénées :
À la sortie de Fanjeaux, on voit la plaine et la Montagne Noire :
Après avoir jardiné sur les petites routes blanches, j'arrive à un embranchement sur la route rouge de Mazamet. Je m'engage et quelques kilomètres plus loin :
Ah merde, des virages, sur 20 bornes en plus, rôôôôô, c'est chiant ça La route est un billard, ça tournicote bien comme il faut, la S1 fait un raffut du tonnerre, broooooooooaaaaaaaaaaaap, 'tain je dois au moins être à ... à combien ? ah oui ? c'est tout ? c'est bruyant quand même ces motos thermiques

Arrivée sur Mazamet :
Il fait une chaleur à crever, je trouve une boulangerie/salon de thé au milieu d'une zone commerciale, avec une salle climatisée. J'y mange.

Décollage par des petites routes pour zig-zaguer jusqu'à La Salvétat d'Agout et Olargues :
Trajet difficile sur route cabossée et gravillonée  jusqu'à la D907 qui monte au col de Cabarétou :


Puis on roule sur un vaste plateau jusqu'à la Salvetat :


Je redescends ensuite sur Olargues (estampillé plus beau village de France) en traversant l'Espinouse  par le col de Fonfroide et une vue à couper le souffle :
En bas dans la vallée je fais une pause à Olargues, il est autour de 17h, il fait encore super chod'samèrrr.

Bon, je commence à en avoir « un peu plein le cul » quand même, il faut continuer vers le Nord, par Bédarieux et ses jolis petits ronds-points avec ralentisseurs aussi, on sait jamais  : . Avant d'arriver sur le plateau du Larzac, je trouve une jolie petite (micro) route qui serpente sur un plateau autour d'un massif rongé par l'érosion :
Franchement elle claque sarrrrass' cette mob    Il est 19h, je file doucement vers La Cavalerie, les 8km que j'emprunte en longeant l'autoroute de Millau/Clermont, me feront le plus grand bien (à moi et mon séant).

champion de narration reportage !
tu me fais déliré que j'en ais envie de partir !!!

McGyver a écrit:

[mode jaloux ON]
mouais...c'est trop beau pour être vrai...déjà, c'est pas possible qu'une crouille S1 supporte ce traitement. Il a du faire le trip en Xmax et faire des photomontages pour nous faire envie, tiens !
[mode jaloux OFF]
En vrai, la S1, elle est certainement plus fiable que les injectées. Y'a juste le soucis de la courroie qui pète sur ce genre de long trajet qui m'inquièterait.

C'est un Fake : il a fait le trip avec une remorque .. et il la débarque pour chaque photo

Moui, c'est pas très sympa de se moquer les gars...

Bref

Jeudi 11 août

Je regarde une dernière fois la carte :

Puis go, c'est reparti.  Après quelques kilomètres, je me dis que finalement, un petit café dans le matin serait rassérénant (fallait que je le place çuila), je décide de m'arrêter dès que je vois un troquet :

 Mékilékon ssuilà !!!!


Respect pour cette boucle de la mort qui tue et qui doit faire bien des envieux derrière leur écran (dont je fais partie, bien que j'aie eu une saison sympa s't'année) !
Et merci pour le temps que tu consacres au reportage, pask'on se doute bien que ça ne tombe pas comme ça en 3 clics

LoZ a écrit:

Moui, c'est pas très sympa de se moquer les gars..

LoZ a écrit:

Moui, c'est pas très sympa de se moquer les gars...

Bref

Jeudi 10 août

Je regarde une dernière fois la carte :

Puis go, c'est reparti.  Après quelques kilomètres, je me dis que finalement, un petit café dans le matin serait rassérénant (fallait que je le place çuila), je décide de m'arrêter dès que je vois un troquet :

what the fuck!!!!!!! ma M2 ne vol pas, ne flotte pas. crotte j'aurais dû prendre une S1

bien joué Vincent